Trois semaines de tournage au Japon – À fleurs de peau, un documentaire au cœur du sensible.

knmprod
3 juin
3 min de lecture

Nous venons de rentrer, emprunts de cette expérience unique que nous souhaitons vous partager. Les premières séquences du documentaire À fleurs de peau sont désormais en boîte.

Récit de l'aventure extraordinaire du compositeur Alexandre Dai Castaing.

Ce projet, porté par KNM Prod, explore la musique, le sensible, et l’humain, à travers les liens profonds qu’Alexandre entretient avec les autres de manière assez innée.

Au delà de sa musique, À fleurs de peau est un documentaire sur la vibration invisible qui le relie aux autres. Notre passage au Japon a donné au film une résonance nouvelle, celle de la musique dans son sens premier, tel un langage universel qui lui sert à dialoguer, rencontrer, témoigner, mais aussi partager et transmettre. Elle est sa voix, son passeport et son véhicule de vie.

Ainsi de Tokyo à l’île de Sado, nous avons traversé des mondes faits de sons, de silences, de gestes précis, et d’une bienveillance infinie.

Alexandre Dai Castaing — Derushage des premières séquences - Sado Island, île emblématique des taikos

Trois semaines de dépaysement total. Rien ne nous avait préparés à ce que nous avons vécu. Ne pas savoir ce qu'on commande à manger. Se perdre dans le métro. Ne pas comprendre, puis se retrouver.

Et, à chaque détour, la rencontre d’une attention, d’un geste, d’un sourire. Cette expérience nous a transformés.

Tournage documentaire au Japon d'un artiste aux multiples facettes

À fleurs de peau suit le parcours singulier de ce compositeur inclassable, dont la musique embrasse le classique, le jazz, l’électro et les traditions ancestrales.  Un artiste aux multiples facettes, dont le lien avec le Japon est aussi fort qu’émouvant.

Alexandre est un être de partage. Partage d'expériences, d'émotions, mélange des genres et des gens. Des tambours légendaires du groupe Kodo au raffinement de la calligraphie, du théâtre Nô à un concert à deux pianos, chaque instant fut une immersion dans une culture d’une rare délicatesse.

Un tournage au Japon qui réconcilie avec l’âme humaine.

Ce tournage fut aussi un apprentissage. Le Japon nous a offert une leçon de douceur, de précision, et de respect.

Là-bas, on enlève ses chaussures.

On remet des pantoufles.

On parle doucement.

On écoute.  On découvre que la ponctualité est une forme de respect.

Que l’attention à l’autre est presque instinctive. 

Et que la bienveillance est un mode de vie.

Le mot de la fin

Au-delà des images captées dans cette première destination qu'est le Japon, ce sont des fragments d’un monde où la simplicité est reine, où chaque geste compte, que nous rapportons. Une fleur dans un vase. Une lumière tamisée derrière une persienne. Une vieille dame de 80 ans qui nettoie la rue pour le bien de sa communauté.

Difficile de mettre des mots sur ce que nous avons vécu…

Mais une chose est certaine : À fleurs de peau sera aussi traversé par cette délicatesse japonaise qui nous a bouleversés.

Merci à tous ceux qui nous ont guidés, soutenus, accueillis.  Merci à Kyoko Ichihashi, Yoshie Abe, Chie Yamawaki et le collectif Kodo, Shinya Kobayashi, Fugaku Watanabe, Yui Inase, et Christian. Merci à Alexandre pour sa générosité et sa musique.  Merci à Ivy Gamboa, manager de toutes les situations. Et merci au Japon pour cette leçon de lenteur, de grâce et d’humanité.

Ce n’est que le début de l’aventure.  Nous avons hâte de partager la suite.

À suivre très bientôt…

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